vendredi 25 octobre 2013

La citation "A pu d'sous !"

Jean-Paul Gouttenoire, maire de Lans-en-Vercors, 20 minutes, le 9 octobre 2013,

... interrogé sur le financement du projet : « On doit encore parler. Ma commune n'a, en tout cas, pas les moyens de faire ce type d'investissement »

© futur.A - Empreinte Virtuelle

Alors que la Cour des Comptes étrille depuis quelques semaines les finances des collectivités territoriales, Jean-Paul Gouttenoire, peut-être éclairé par la lecture des recommandations des magistrats, se désolidarise de son copain Baïetto quant au financement du téléphérique ! 

Eh oui ! Malgré son enthousiasme grandiloquent, notre maire de Lans est courageux d'annoncer avec dépit que les caisses sont vides après avoir englouti la quasi-totalité de l'autofinancement communal dans la construction d'un centre culturel grandiose... Réaliste aussi, car le coût annuel du fonctionnement et d’entretien dudit centre n'est pas encore connu... tout au moins par le Lantier de base !

Si Jean-Paul Gouttenoire "a pu d'sous", il aimerait encore garder quelques électeurs.
La vie de nos édiles n'est pas simple. On compatit.

mardi 22 octobre 2013

Les promoteurs du téléphérique annoncent qu'ils vont réduire la pollution sur le plateau : on se marre !

Comme le téléphérique, on le sait d'ores et déjà, s'arrêtera à Lans-en-Vercors, pour la quasi-totalité de ses utilisateurs il faudra gagner la gare de départ en voiture ! Rapport au CO2 = bénéfice nul puisqu'on sait que l'essentiel de la pollution émise par une voiture se produit dans les deux premiers kilomètres quand son moteur est froid … 

A moins que l'on mette des bus navettes, et électriques de surcroît, à disposition sur tout le plateau et à fréquence élevée. Mais du coup, pourquoi ne pas les faire descendre jusqu'en bas ? Moins de CO2 pour le plateau, un moyen de transport souple … et pas de téléphérique à 100 M€ en investissement pour polluer le paysage.

dimanche 20 octobre 2013

Câbloïte aigüe : la pandémie gagne du terrain

On raillait encore récemment le câbliciste Marc Baïetto et sa vitupérante addiction au téléphérique voulant coloniser la montagne Iséroise à n'importe quelles conditions !
Le territoire de l'Oisans, principal moteur du tourisme en Isère, grand oublié de son discours souverain, nous avait permis de recourir à une histoire fictive et divertissante pour argumenter de cette accoutumance à outrance !

Le vaccin "Téléféérique" en rupture de stock !

Mais la réalité a rattrapé la fiction puisque Xavier Cret, néo candidat déclaré à la mairie de Bourg d’Oisans annonce dans son pré-programme électoral la création d'un téléphérique entre Bourg d’Oisans et l’Alpe d’Huez.
Les élections municipales approchant à grand pas, il semblerait que la câbloïte aiguë soit une maladie virale très contagieuse se transmettant très rapidement par la presse. L'inquiétude gagne chez les gens sensés, car le vaccin "Téléféérique" s'avère manifestement insuffisant ! Il faudrait passer à une campagne nationale avant que la France entière ne succombe à ce très virulent virus et ne se retrouve couverte de câbles.

vendredi 18 octobre 2013

Marc Baïetto rafraîchit le concept de "concertation"

Celle-là nous avait échappé. Avec toutes ces déclarations à tort et … de travers, on était passé à côté. Mais le blog de l'association Vercors à Cœur l'avait repéré. Merci à eux.


Une nouvelle définition de mot "concertation" est née sous l'égide du phare de l'agglomération. Après le concept de "neige mouillée", inconnu des randonneurs à ski de tout poil, voici qu'il aborde un terrain plus en phase avec sa formation de philosophe. Enfin on pouvait l'espérer ! "Quelle déconvenue" diront les uns, aussitôt contredits par d'autres qui gloseront sur "cette audace conceptuelle propre à secouer les gardiens du temple de la langue française".

C'est en effet à un bouleversement du champ sémantique que notre laboureur du futur s'emploie sans compter. Passer effectivement de la définition classique du mot qui dit : Concertation = Mode d'administration ou de gouvernement dans lequel les administrés, les citoyens, les salariés, etc., sont consultés, et les décisions élaborées en commun avec ceux qui auront à les appliquer ou à en supporter les conséquences.
… à une "concertation" sans contradicteur, ni même avis différent, il fallait l'oser.

Que les dictionnaires se mettent à jour "concertation" signifiera désormais : "pérorer tout seul en évitant toute proposition alternative qui pourrait gâter l'ambiance". Dans le dictionnaire pour les nuls, on traduira sobrement par le trop souvent galvaudé "pensée unique", mais pas ici.

Il eût été si simple de nommer ces réunions de concertation 'innovantes' par leur nom : "Réunions de promotion du câble en milieu hostile".

mercredi 16 octobre 2013

Le "Téléféérique" se penche sur les arguments des nouveaux défenseurs du téléphérique

Autant vous le dire, au "Téléféérique" il nous paraît souhaitable qu'une opposition citoyenne à notre opposition citoyenne se manifeste. Le débat et la décision qui s'en suivront, ne peuvent qu'y gagner. Mais après avoir lu dans le Dauphiné Libéré leur argumentaire, on en est resté baba ; et pour vous tout vous dire, un peu attristés.

Extraits des échanges à leur sujet dans les locaux du Téléféérique


 – Pas trop tôt que des mecs d'en face se secouent un peu.
– Un moment j'ai pensé qu'il n'y en avait pas… la honte ? ou le désir de ne pas se fâcher ?
– C'est l'époque, dès que tu te fâches, t'es mal vu ; le "contre" emmerde.
– Le type même du mec pas sympa !
– Ouais c'est ça, faut rester sympa en toutes circonstances. On te marche sur la tête, mais si c'est fait avec politesse, en respectant les "instances dirigeantes démocratiquement élues", faut rester sympa.
– Dis au fait, les nouveaux d'en face, ils sont pas sympas avec les habitants du Vercors…
– Comment ça ?
– Ben ouais, quand ils disent : « Qui dans le Vercors s'inquiètent des nuisances que nous infligeons chaque jour aux habitants de Seyssins, Seyssinet ou Fontaine ? » C'est pas sympa.
– Sûr, infliger quelque chose à quelqu'un, c'est pas sympa.
– En plus on produit des nuisances, on doit être des nuisibles alors ?
– Faudrait faire quelque chose ?
– Descendre à vélo ou marcher à pied … ou s'excuser peut-être ?
– De quoi ?
– Ben, je sais pas moi … d'exister.
Ou alors faut qu'on se recompte, parce qu'à 11 000 polluer une agglomération de 450 000 habitants, c'est que le compte n'y est pas ; ou alors c'est qu'on est vraiment des gros dégueulasses.
– En tout cas c'est pas moi, ça fait un mois qu'ils m'ont pas vu en bas.
– La meilleure, c'est la pleurnicherie sur « ceux qui quittent le Vercors à cause des transports »
– Moi je te dis que leur problème de transport c'est surtout un problème de chaussures.
– ???
– En été, ils se pointent en sandalettes visiter leur "petite maison dans la prairie" et l'hiver tu les retrouves tout grelottant dans la neige.
– Quand tu penses que le loup est de retour, ça arrange rien…
On leur a pas expliqué qu'ici c'était la montagne…
– … et pas qu'un peu, l'année dernière l'hiver c'était de novembre à mai.
– Leurs sandalettes auront pas tenu le choc…
– Mais j'y pense, du coup ils sont sympas avec personne nos petits opposants !
– Pourquoi ?
– Parce que ça va faire du monde qui va devoir s'excuser de la pollution qu'ils déversent dans la vallée, et pas que pour Fontaine, Seyssinet et compagnie. Il y a tous ceux qui viennent de la vallée du Grésivaudan, du Voironnais, de Vizille, du Trièves, de …
– Putain arrête là… tu nous donnes mal à la tête.
– C'est vrai ça, c'est pas très sympa.
– C'est surtout très con.

lundi 14 octobre 2013

Grenopolis : horizon 2030

Quand les activistes de l'utopie d'Eiffage rencontrent les câblophiles de la Métro, cela nous donne ça : une ville filaire et un Vercors ultra-connecté avec pas moins de deux téléphériques reliant le modeste village de Saint-Nizier, telle une plaque tournante, à Grenopolis !

(c) Eiffage
Addiction à SimCity ?

Le 17 septembre dernier se tenait au musée de Grenoble une sorte de grand barnum futuriste où Eiffage présentait les résultats de dispendieuses études à 300 000 euros (où l'on constate par contre que question rémunération les activistes d'Eiffage ne versent pas dans l'utopie) permettant d'imaginer à quoi pourrait ressembler Grenoble en 2030 ! 

"Eiffage conçoit la ville de demain" dixit son PDG. "Ce regard nous permet de sortir de nos ornières habituelles, et on sait que tout ce qui est présenté dans cette étude est faisable techniquement"... surenchérit Marc Baïetto ! Non argument typique : "puisque la technique le permet c'est que c'est bon pour nous".
Même le Dauphiné Libéré, si enclin à porter aux nues les projets d'idéaux irrationnels de la Métro est ressorti circonspect de ce miroir aux alouettes enjolivé à grand renfort d'images de synthèse, s'interrogeant sur le coût et sur l'acceptabilité sociale de ces innovations !

Attendre 2030 ? Nous sommes pourtant déjà dans le modèle de la ville agglomérat (sur)saturée, hyper-urbanisée et connaissant de nombreux pics de pollution tout au long de l’année ! Dossiers autrement plus prioritaires que de construire un téléphérique vers le Vercors.

Le rôle des hommes politiques n'est-il pas d'essayer de résoudre les problèmes concrets et actuels plutôt que de jouer à SimCity avec notre argent ?

samedi 12 octobre 2013

La citation ou "La guerre des bouchons"

Marc Baïetto, président de la Métro, le journal des entreprises, 30/08/2013 :

« La cuvette restera le cuvette 
».

les bouchons actuels vous sont insupportables ?
Malheureusement ça risque de durer. Car la Métro, par la bouche de son président, nous apprend que cette situation est inéluctable. On préfère investir durablement dans le Vercors plutôt que d'être à l'écoute de ses administrés.
Et puis la "guerre des bouchons" n'a jamais tué personne.
« La cuvette restera la cuvette » Sûr et certain !

jeudi 10 octobre 2013

Concours de bobards : l'élève dépasse le maître

C'est la course aux énormités et dans ce mano à mano que se livrent Marc Baïetto et Jean-Paul Gouttenoire, il faut bien voir que le président de la Métro, aidé par un aréopage de conseillers, avait pris une longueur d'avance !
Rappelez vous ...
Chaque fois, Marc Baïetto recourt au même procédé : balancer des chiffres ou des assertions à la sauvette ... sans avoir préalablement vérifié la pertinence du contenu.
Il fallait donc que Jean-Paul Gouttenoire, en fidèle élève de la rose, recolle au score ! Et de la plus belle des façons... en parlant des routes menant au plateau du Vercors,  le maire de Lans-en-Vercors de dire :

 * « c'est les 3 routes les plus accidentogènes du département. Tous les jours c'est la roulette russe, tu as toujours l'impression que tu vas prendre quelqu'un dans la figure ».

Encore une information sûre, robuste qui finira de convaincre le plus indécis de la nécessité de voyager en téléphérique, qui plus est sortant de la bouche d'un élu du peuple, pas de doute sur la véracité du propos !

Nous sommes donc comme à chaque fois allés vérifier à la source ! La source, c'est le fichier national des accidents corporels de la circulation routière, fichier qui  joue un rôle central dans l’orientation et l’évaluation de la politique française de sécurité routière ! Pas de doute, Jean-Paul Gouttenoire tire son affirmation de l'analyse qu'il a pu faire de ce fichier.



Si l'on épluche les données de cette base sur 6 années glissantes (en nombre d'accidents et de blessés pour 1000 habitants sur la période 2006-2011), Il ressort pourtant que :
  • 4,32 accidents / 6,36 blessés pour 1000 habitants en 6 ans sur le département de l'Isère
  • 3,38  accidents / 5,9 blessés pour 1000 habitants en 6 ans pour les 7 communes du plateau (soit 39 accidents en 6 ans)
  • 6,35 accidents / 7,35 blessés pour 1000 habitants en 6 ans sur la commune de Grenoble
Une vérité rétablie : rapporté à 1 000 habitants, le nombre d'accidents de la route est plus faible dans le Vercors qu'en Isère !

* à 3 minutes, Téléphérique : Quels enjeux écologiques ?
http://vercorstv.wmaker.tv/3-Telepherique-Quels-enjeux-ecologiques_v694.html

mardi 8 octobre 2013

La citation ou "La mémoire courte"

Marc Baïetto, président de la Métro, le dauphiné libéré, 28/09/2013 :

À la question : "Mais pourquoi un câble vers le Vercors ?" Marc Baïetto de répondre  « Entre autres parce que les études que l’on avait faites pour la candidature aux JO montraient que c’était l’option la plus intéressante pour l’agglomération et le massif ».

Quand on manque d'arguments, on pond des mensonges... Rappelons juste que la candidature de Grenoble aux Jeux Olympiques de 2018 avait été l’occasion d’évaluer la faisabilité de liaisons par câble avec Chamrousse, le Vercors et l’Alpe d’Huez. Le scénario vers le Vercors avait, d'ailleurs, été identifié comme un projet économiquement non viable

D'ailleurs, la pré-étude conduite par le Conseil général pour les JO 2018 avait conclu qu’aucun des projets de liaison par câble n’était rentableCertains ont la mémoire courte...

samedi 5 octobre 2013

"Dialogue de comptoir" ou "Les beaufs ne comprennent rien au progrès"

– « Si personne le prend leur truc ? qui va payer ?
– A Lans, ils pourront toujours vendre leur centre culturel au plus offrant. Ça permettra de rembourser deux ans de fonctionnement. *
– Pas mal… Mais après, ils font comment ?
– Après ? Là, ça devient politique…
– Comment ça ?
– Ben oui, on nous a assez répété que : "la politique c'est prévoir l'avenir". Alors, faut leur poser la question. »

* Le centre culturel de Lans-en-Vercors, annoncé à 2,8 M € en 2011, en coûtera 
5 M € aux dernières estimations. On ne parle pas ici des frais de fonctionnement inconnus à ce jour et qui plomberont les Lantiers pour plus longtemps encore.
A comparer avec les 3,5 M € prévu pour le fonctionnement annuel du téléphérique.

jeudi 3 octobre 2013

Et si la solution c'était le bus ?

A trop vouloir se focaliser sur ce projet de téléphérique, on en oublie presque que l'on dispose déjà aujourd'hui d'un réseau de transport inter-urbain Agglo/Vercors organisé par le Conseil général de l'Isère. Et oui, on peut déjà se déplacer en transport en commun pour aller à Lans-en-Vercors ou à Saint-Nizier-du-Moucherotte, ou même aller faire du ski l'hiver du côté de Villard-de-Lans. Sacré découverte qu'il serait peut-être judicieuse de présenter à nos élu(e)s de la Métro sujets à la cinétose.

Lorsque l'on regarde effectivement la somme des expertises lancées par la Métro (assistance à la maîtrise d'ouvrage, étude de fréquentation, étude déplacements, étude d'un projet commun de développement qui coordonne les projets des deux territoires du plateau du Vercors et de l‘agglomération grenobloise, étude de définition du «programme» du projet de transport par câble, pré-étude foncière, pré-étude des impacts environnementaux, étude d'insertion urbaine des stations) dans le cadre des "études préalables pré-opérationnelles à la réalisation du projet de transport par câble entre l'agglomération grenobloise et le plateau du Vercors", on ne peut que s'étonner de l'absence d'études relatives au confortement du réseau de bus existant ou bien encore d'une réflexion sur les constats en terme de pratiques de transports et déplacements des habitants du plateau du Vercors...


Du câble et rien d'autre !


Le conseil général de l'Isère avait pourtant demandé à la Métro, dans la convention de transfert de la maîtrise d'ouvrage, de réaliser une analyse comparative de la solution du téléphérique avec d'autres solutions envisageables. Avant de catapulter plus de 100 millions d'euros, il eût été préférable, en effet, de se pencher sur les forces/faiblesses de la desserte existante que cela soit pour les pendulaires comme pour les touristes itinérants !
Est-ce que le réseau existant est perfectible en terme de desserte, d'horaires, de confort... ? Est-ce que la tarification proposée est attractive pour l'étudiant, le navetteur domicile-travail, le skieur du dimanche ?

Visiblement, le conseil général attend cette analyse ... et on risque de l'attendre longtemps.

Pourtant les (bonnes) idées ne manquent pas !

...et elles ne nous viennent pas de la Métro !
Le site Lineoz.net :: Transport et mobilité urbaine fourmille de bonnes idées pour l'amélioration du service de transport en commun de l'agglomération de Grenoble. Ces auteurs proposent ainsi des choses concrètes (du moins plus simples qu'un gros téléphérique) à mettre en œuvre et à évaluer sur le moyen terme pour le plateau :
(c) transisère
  • augmentation de la capacité des lignes actuelles de bus par exemple avec un service toutes les 30 minutes le matin dans le sens de la montée à partir de 7 heures et un cadencement toutes les 15 minutes dans le sens descendant avec doublement du nombre de places pour passer à 700 personnes de quoi rendre les lignes plus attractives (actuellement seulement 200 places sur la 5100 et 150 sur la 5110) ! Idem le soir à partir de 17 heures ;
  • développement d'un réseau local pour desservir le plateau et rabattre les voyageurs sur les lignes 5100 et 5110 soit avec un service de transport à la demande soit avec des vraies lignes en correspondances directes sur les lignes Transisère à l'image du réseau développé dans la vallée du Grésivaudan.
Quand on regarde vers l'agglomération, là aussi nos amis forumeurs de Lineoz ne manquent pas d'idées bien plus pertinentes que le câble vers le Vercors : prolongement de la ligne A vers Sassenage, développement des lignes E vers Claix et D vers Grand Place ou l'Hôpital Sud, développement de la ligne F vers le Grésivaudan, généralisation des Voies Spécialisées Partagées (VSP) sur les autoroutes, triplement ferroviaire de la ligne Moirans/Grenoble...

... et l'on entend déjà des voix s'élever pour dire que tout cela n'est pas finançable en l'état actuel des ressources des collectivités locales, celles de la Métro notamment ! 


Fonctionnement annuel : Transisère Vercors 2 M€ / Téléphérique 4,2 M€

Quand on sait que le conseil général de l'Isère paye aujourd'hui environ 2 millions d'euros de frais de fonctionnement annuel (chiffre annoncé dans la presse, 1,8 millions d'euros exactement en 2009) pour le service Transisère vers le Vercors ... et qu'en parallèle, le groupement d'études missionné par la Métro a évalué à 4,2 millions d'euros annuel les frais de fonctionnement et d'entretien pour une installation de type 3S, on va avoir du mal à continuer à entendre le discours disant que l'on n'a plus d'argent pour améliorer le système de bus existant ! ... et même si l'on rajoute 1 million d'euros pour se payer un réseau de bus haut de gamme, on sera toujours moins cher que le téléphérique !


mardi 1 octobre 2013

A la recherche du rapport perdu

Eléonore Perrier, élue à la ville de Grenoble et à la Métro, à propos d'un rapport sur la base duquel elle livre cette analyse :

«
En juin 2013, on a eu le résultat des études techniques préalables : il apparaît très clairement que cette liaison Fontaine/Vercors aura au maximum 1 100 personnes par jour, et uniquement des pendulaires. Honnêtement on ne peut pas investir 40 ou 80 millions d'euros HT pour 1100 usagers par jour. Il y a un problème d'intérêt général. Cette liaison par câble vers le Vercors n'est absolument pas la priorité de l'agglomération ».

Ce rapport resté dans un tiroir de la Métro indiquerait que le téléphérique Agglo/Vercors n'est pas rentable ! Après avoir retrouvé sa calculette, Marc Baïetto ferait bien de retrouver et de lire ce rapport. Ce serait dommage qu'on lui impute la responsabilité de ce naufrage annoncé.


Paru dans le Dauphiné Libéré du 17/09/2013.