mercredi 6 novembre 2013

Bienvenue chez moi...

A la demande de nos voisins de l'association Vercors à Cœur qui souhaitait être associée au processus de concertation publique, Marc Baïetto de répondre (très) sèchement dans le Dauphiné Libéré du 9 octobre « c'est notre concertation (...) Ils peuvent organiser des réunions publiques ; moi je n'irai pas à leur réunion » !
Petite poussée de pression artérielle chez le président de la Métro ?

Le site de la Métro précise pourtant que "ce processus de concertation s'inscrit dans le cadre des dispositions de l'article L300-2 du code de l'Urbanisme qui définit cette concertation préalable comme une étape permettant d'associer le public très en amont, dès le début des études, à la définition des objectifs et des grandes lignes de ce projet".

Quand on regarde de près ce fameux article L. 300-2, on peut lire sur sa première ligne : "Font l'objet d'une concertation associant, pendant toute la durée de l'élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées (...)".

La population comme les associations pourraient ainsi faire connaître leur avis aussi longtemps que le dossier définitif ne soit approuvé par l’organe délibérant ? 
Visiblement pas lorsque les arguments de l'opposition sont trop solides ! La démocratie est juste une question de point de vue.